2010 : Année du Khadidja Power !

Revenons sur la vie d'une femme d'exception : Khadîdja Bint Khuwaylid, ou plus exactement, l'épouse du Prophète Muhammad notre bien-aimé (SAWS) et première femme la plus importante de l'histoire de l'Islam d'où le titre de "Mère des croyants"

Une femme fascinante à plus d'un titre, ce qui explique sans doute la nouvelle expression en vigueur au sein de la tribu "Khadidja Power".

En effet, Khadidja était ce que l'on appellerai aujourd'hui une working-girl. Riche commerçante et veuve, Khadidja avait un business florissant à la Mecque, où demeuraient les Qurayshites, tribu arabe mecquoise dont elle faisait parti. Étant à la tête d'un business étendu, elle déléguait à des hommes une bonne partie de ces transactions en les rétribuant en commissions. Elle contracta dès lors deux mariages et fût divorcée des deux. Elle eût des enfants du premier et second lit.

Sa rencontre avec celui qui sera le dernier prophète et messager de Dieu, se fit justement dans un cadre purement professionnel. Abû Talib, oncle de Muhammad, pensait à l'avenir de son neveu chéri et songea à juste titre qu'il lui serait bon d'avoir un job valorisant et évolutif dans cette jungle qu'était la Mecque de l'époque, un carrefour économique d'importance. Il lui parla donc de ses desseins. Abû Talib souhaitait que Muhammad son neveu travaille pour cette fameuse Khadija. Muhammad faisant confiance à son oncle, le laissa être son manager et il lui obtint ce poste. Et là vous allez dire : "Ah mais c'est dégueulasse ! c'est du piston !"

Muhammad devint un homme d'affaire au service de Khadidja. Lors d'une première mission qu'on lui confiât, il devait effectuer des achats et reventes de marchandises pour son compte. Étant accompagné d'un garçon nommé Maysara, que Khadidja avait envoyé avec lui, ils partirent pour affaires dans le pays de Shâm (Syrie actuelle). Maysara l'observa avec attention et fit son rapport au P.D.G. qu'était Khadidja.

Muhammad était un homme d'affaire remarquable, doté de qualité de négoce et de management indéniables. Il traitait les affaires avec habileté et avait des capacités relationnelles rares.

Khadidja était intelligente en plus d'être canon, beaucoup d'homme souhaitaient l'épouser. Cependant, ayant été touchée et émue des qualités que présentaient Muhammad, elle confia un jour à une de ses copines, qu'il lui plaisait plutôt pas mal.

La copine s'enquit d'aller voir Muhammad et lui fit comprendre habillement qu'il serait temps pour lui de se marier... Muhammad était alors humble et débutant sa carrière, il jugea qu'il n'était pas à la hauteur encore pour épouser une femme.(Oui alors, petite précision : chez nous un homme, un vrai, faut qu'il déchire sa race et qu'il ai une situation bien établie). Puis, la copine en question, l'air de rien, lui évoqua le nom de sa patronne. Il se dit : comment cela pourrait-il être possible ? Grosso modo : Non mais attend là, elle déchire grave, elle est trop bien pour moi cette meuf ! La copine sûre de son coup lui dit de ne se soucier de rien et qu'elle lui arrangerait le coup. Muhammad semblait on ne peut plus d'accord. La copine ayant habillement arrangé le coup, Khadidja la renvoya l'informer qu'il avait rencart avec elle pour statuer sur cette question. Bien entendu, ils s'accordèrent tous deux à dire qu'ils se plaisaient bien et qu'il y avait réciprocité de leurs sentiments. Ils conclurent donc qu'ils étaient habiletés à se marier !

Mazal Tov !

Muhammad informa son tonton de cette heureuse nouvelle et lui demanda d'aller demander sa main pour lui. Elle accepta forcément. Ils préparèrent une petite teuf et une bonne bouffe. A ce moment, Muhammad avait 25 ans et Khadidja 40 ans.

Leur relation de couple est émouvante et exemplaire. Leur complicité était sans équivoque et la sagesse de Khadidja lui fût utile à plus d'un titre. Elle était son refuge, sa confidente de premier choix. Leur amour dura jusqu'à son décès et longtemps encore après. Elle est la première épouse du prophète, certes, mais aussi la seule qui ai été sa seule femme durant cette union (Monogame). Il s'était établit entre eux, un vrai partenariat de confiance. Ils étaient non seulement une famille, mais aussi un couple extraordinaire, des parents et enfants, des amis, des amants, des partenaires en affaires et j'en passe... Et essentiellement, des partenaires spirituels soudés.

Mais le plus important des rôles que joua Khadidja auprès de son mari et amour Muhammad fût d'être sa confidente et guide avisé lorsqu'il commença à avoir des visions de l'Ange Gabriel et de recevoir ses premières révélations divines. Elle fit preuve de beaucoup de courage, de patience et de discernement. Elle fût la première personne de l'entourage de Muhammed a être informée de ces faits et la première à le soutenir, à croire en lui et à lui donner confiance en lui. Muhammad avait alors 40 ans, il pensait perdre la tête et était en proie à de profondes mélancolies. Il voulait même se jeter à chaque reprise du haut-d'un mont de peur de devenir fou à défaut de ne recevoir déjà les premières révélations, mais, l'Ange Gabriel à chaque fois venait l'en empêcher et lui rappelant qu'il était bien le messager de Dieu, qu'il était bien inspiré et qu'il n'était pas l'objet d'une quelconque passion.

Lorsque Khadidja mourût, Muhammad eût beaucoup de chagrin et peina à s'en remettre. Il attendit longtemps avant de se remarier. Mais du fait de sa fonction et de son statut spirituel, politique, etc. Il se devait de contracter de nouveau mariage et particulièrement avec d'autres femmes.

Je pense que ce n'était pas pour son kif que le Prophète avait autant de femmes, mais, sa fonction l'obligeait à contracter ces unions,et de ce fait de nouvelles alliances avec des tribus croyantes ou polythéistes. Cependant, Dieu a récompensé ses efforts et, dans son infinie bonté et miséricorde, lui donna l'occasion de goûter à l'Amour vrai : celui qu'il connu avec Aïcha bint Abû Bakr. Elle lui fût révélée par Gabriel en rêve... ceci fera l'objet d'une autre publication.

La beauté de ces amours sont dignes d'un vrai conte de fées.